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== Expliquer le principe == = Principes =
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 * schéma général
 * les lacunes de nfs
 * pour l'utiliser quand même ?
NFS (Network File System) est comme son nom l'indique un système de fichier par réseau. Il vous permet d'avoir accès à un répertoire d'une machine distante (le serveur NFS) de façon tout à fait transparente, via un simple répertoire de votre machine (le client NFS).
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== Détails des deux/trois petits trucs à faire == Par exemple il est possible de faire en sorte que le répertoire `/home` d'une machine soit en fait une vue du répertoire `/home` d'un serveur (là où sont vraiment les données, sur le disque dur du serveur).
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 * surtout, rajouter des liens vers des vraies docs Reste à écrire :
 * schéma technique général, démons et modules mis en jeu
 * les lacunes de nfs : sécurité et performances
 * Pour l'utiliser quand même ? Parce que ça marche et que c'est facile à mettre en oeuvre. On dira que c'est ''efficace''.
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=== Configuration côté serveur === = Mise en place =
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 * (détailler les deux secondes de manip') A lire pour tout comprendre :
 * [[http://nfs.sourceforge.net/nfs-howto/|Linux NFS-HOWTO]] : toute la doc, officielle.
 * [[http://formation-debian.via.ecp.fr/ch37.html|Le chapitre NFS]] de la [[http://formation-debian.via.ecp.fr/|Formation Debian GNU/Linux]] de l'ECP.
 * d'autres idées sur [[http://lea-linux.org/cached/index/Reseau-partfic-nfs.html|la page NFS]] de Léa Linux.
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=== Configuration côté client === Sinon, voici ci-dessous la recette de cuisine à la mode AUF.
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 * (détailler les deux secondes de manip')
 * parler de automount. Pourquoi ce serait déraisonnable de refuser de l'utiliser
 
== Que faire lorsque "ça ne marche pas" ==
== Configuration côté serveur ==
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 * Installation du logiciel serveur :
  {{{# aptitude install nfs-kernel-server
}}}
 * Configuration : on déclare ce qu'on veut exporter dans le fichier `/etc/exports`. Ce fichier sert de liste de contrôle d’accès pour les systèmes de fichiers à partager avec les clients NFS. Un exemple :
  {{{
# extrait de /etc/exports. Faire un "man 5 exports" pour avoir le détail de la syntaxe
/home 192.168.0.0/16(rw,async,no_subtree_check) 10.196.0.0/20(rw,async,no_root_squash,no_subtree_check)
/home2 192.168.0.0/16(rw,async,no_subtree_check) 10.196.0.0/20(rw,async,no_root_squash,no_subtree_check)
}}}
 * C'est tout !

A détailler :
  * différences entre `nfs-kernel-server`, `nfs-user-server` et `unfs3`.
  * quelques options de `exports`

== Configuration côté client ==

 * Sur Ubuntu, à partir de la version Gutsy (7.10) il faut installer le paquet `nfs-common` (qui n'est plus installé par défaut)

=== Montage "à la main", pour un test rapide ===

  {{{
# mount serveur:/repertoire /point/de/montage
}}}

Le montage sera effectif tant que la partition n'aura pas été démontée (`umount /point/de/montage`) ou que la machine n'aura pas été redémarrée. Ca n'a pas vraiment d'utilité, sauf pour tester bien entendu. Et notamment tester les options de montage NFS dont vous pouvez voir les détails avec `man nfs`.

=== Montage par automount ===

On préfére utiliser un auto-monteur : il va monter les partitions à la demande, et les démontera quand elles ne seront plus utilisées.

 1. On installe l'automonteur :
  {{{# aptitude install autofs
}}}
 2. On indique qu'on veut que /nfs soit un point d'automontage, et que sa configuration sera dans
  {{{# extrait du fichier /etc/auto.master
# /nfs sera un répertoire géré par autofs (il faut faire un mkdir /nfs)
# ce répertoire /nfs a sa configuration dans /etc/auto.nfs
# démontages après une heure de non-utilisation.
/nfs /etc/auto.nfs --timeout=3600
}}}
 3. Configuration des sous-répertoires de `/nfs` :
  {{{# fichier /etc/auto.nfs
repertoire1 -fstype=nfs,intr,rsize=8192,wsize=8192,proto=tcp serveur1:/repertoire1
repertoire2 -fstype=nfs,intr,rsize=8192,wsize=8192,proto=udp serveur2:/un/autre/repertoire2
}}}

Et c'est tout ! A partir de ce moment, `/nfs/repertoire1` et `/nfs/repertoire2` seront montés sur demande, et démontés au bout d'une heure de non-utilisation. Très pratique et très propre !

=== Montage depuis le fstab ===

Avec `/etc/fstab` le montrage sera permanent. Inconvénients :
 * le montage est fait systématiquement, même quand le répertoire n'est pas utilisé : gaspillage de ressources ! Surtout dans le cas d'un paramètrage "tcp", par défaut sous ubuntu.
 * si le serveur NFS doit être redémarré au même moment que le client, le client sera bloqué jusqu'à la fin du démarrage du serveur. Le poste client aura aussi des difficulté a démarré en cas de problèmes sur le réseau. (le cas d'école étant une machine "A" qui monte une partition de la machine "B" dans son fstab, alors que "B" fait la même chose de son côté avec "A" : ça marche bien au cas par cas, et plus aucune des deux machines ne pourra démarrer aprés une coupure electrique générale)

Si on veut rendre un montage NFS permanent, on peut l'indiquer dans le fichier `/etc/fstab` :
  {{{
# (... extrait de /etc/fstab ...)
# <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass>
serveur:/home /point/de/mnt nfs rw,intr,rsize=8192,wsize=8192,proto=tcp 0 0
}}}

Mais franchement, pourquoi se priver d'un auto-monteur ?


= Que faire lorsque "ça ne marche pas" ? =
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 * [:VérifierSiUnProcessusExiste:automount est-il bien actif] (et je ne vous parle pas si vous n'utilisez par automount dans votre CNF)  * [[VérifierSiUnProcessusExiste|automount est-il bien actif]] (et je ne vous parle pas si vous n'utilisez par automount dans votre CNF)
Ligne 27: Ligne 94:
 * Que donne l'accés direct au répertoire en automount en ligne de commande ? Par exemple : {{{cd /nfs/home}}} et {{{ls -lsd /nfs/home}}}. Vérifier, si le repertoire apparait, qu'il posséde bien les droits et propriétaires attendus.  * Que donne l'accés direct au répertoire en automount en ligne de commande ? Par exemple : {{{cd /nfs/home}}}
 * Vérifier, si le repertoire apparait, qu'il posséde bien les droits et propriétaires attendus : {{{ls -lsd /nfs/home}}} ({{{-d}}} pour voir le répertoire lui-même, et non son contenu)
 * vérifier que les uid/gid côté client et serveur sont bien synchrone ({{{id mauvais.gringo}}} doit donner le même résultat sur le client nfs et sur le serveur)
Ligne 49: Ligne 118:
 * Vérifier les exports, vus du côté client :
{{{
# showmount -e un-serveur-nfs
Export list for nfs:
/home 10.196.0.0/20,192.168.0.0/16
/home2 10.196.0.0/20,192.168.0.0/16
/srv/nfs/ubuntu 10.196.1.0/24,192.168.0.0/16
}}}

== Passage par des règles iptables ==

## ça sert vraiment ça? -MS
## tiré de http://wiki.debian.org/SecuringNFS
Voilà, vous avez votre serveur NFS qui fonctionne. Cependant, vous avez des règles iptables sur le chemin, ou quelque part sur votre réseau, et NFS utilise des ports dynamiques pour dialoguer. Il est alors possible de configurer NFS ainsi:

{{{
# /etc/default/nfs-common
 STATDOPTS="--port 32765 --outgoing-port 32766"
}}}
{{{
# /etc/default/nfs-kernel-server
 RPCMOUNTDOPTS="-p 32767"
}}}
{{{
# /etc/default/quota
 RPCRQUOTADOPTS="-p 32769"
}}}

De plus vous avez toujours portmap en communication sur le port 111 et le démon nfsd sur le port 2049 par défaut.

Il reste à créer ce fichier:
{{{
# /etc/modprobe.d/options.local
 options lockd nlm_udpport=32768 nlm_tcpport=32768
}}}

Enfin vous n'avez plus qu'à écrire vos règles iptables en autorisant le passage sur les port 111, 2049 et 32765:32769 en tcp et udp.
Ligne 52: Ligne 158:
 * [:VérifierSiUnProcessusExiste: (à finir demain, je fatigue un peu, là...)

 * Le daemon [[VérifierSiUnProcessusExiste|nfsd est-il bien actif]] ?
 * tcp/udp ?
 * fichier exports ?
 * filtrage de paquets ?
 * logs ?
 * heuuuu ?

Principes

NFS (Network File System) est comme son nom l'indique un système de fichier par réseau. Il vous permet d'avoir accès à un répertoire d'une machine distante (le serveur NFS) de façon tout à fait transparente, via un simple répertoire de votre machine (le client NFS).

Par exemple il est possible de faire en sorte que le répertoire /home d'une machine soit en fait une vue du répertoire /home d'un serveur (là où sont vraiment les données, sur le disque dur du serveur).

Reste à écrire :

  • schéma technique général, démons et modules mis en jeu
  • les lacunes de nfs : sécurité et performances
  • Pour l'utiliser quand même ? Parce que ça marche et que c'est facile à mettre en oeuvre. On dira que c'est efficace.

Mise en place

A lire pour tout comprendre :

Sinon, voici ci-dessous la recette de cuisine à la mode AUF.

Configuration côté serveur

  • Installation du logiciel serveur :
    • {{{# aptitude install nfs-kernel-server

}}}

  • Configuration : on déclare ce qu'on veut exporter dans le fichier /etc/exports. Ce fichier sert de liste de contrôle d’accès pour les systèmes de fichiers à partager avec les clients NFS. Un exemple :

    • # extrait de /etc/exports. Faire un "man 5 exports" pour avoir le détail de la syntaxe
      /home   192.168.0.0/16(rw,async,no_subtree_check) 10.196.0.0/20(rw,async,no_root_squash,no_subtree_check)
      /home2  192.168.0.0/16(rw,async,no_subtree_check) 10.196.0.0/20(rw,async,no_root_squash,no_subtree_check)
  • C'est tout !

A détailler :

  • différences entre nfs-kernel-server, nfs-user-server et unfs3.

  • quelques options de exports

Configuration côté client

  • Sur Ubuntu, à partir de la version Gutsy (7.10) il faut installer le paquet nfs-common (qui n'est plus installé par défaut)

Montage "à la main", pour un test rapide

  • # mount serveur:/repertoire /point/de/montage

Le montage sera effectif tant que la partition n'aura pas été démontée (umount /point/de/montage) ou que la machine n'aura pas été redémarrée. Ca n'a pas vraiment d'utilité, sauf pour tester bien entendu. Et notamment tester les options de montage NFS dont vous pouvez voir les détails avec man nfs.

Montage par automount

On préfére utiliser un auto-monteur : il va monter les partitions à la demande, et les démontera quand elles ne seront plus utilisées.

  1. On installe l'automonteur :
    • {{{# aptitude install autofs

}}}

  1. On indique qu'on veut que /nfs soit un point d'automontage, et que sa configuration sera dans
    • {{{# extrait du fichier /etc/auto.master

# /nfs sera un répertoire géré par autofs (il faut faire un mkdir /nfs) # ce répertoire /nfs a sa configuration dans /etc/auto.nfs # démontages après une heure de non-utilisation. /nfs /etc/auto.nfs --timeout=3600 }}}

  1. Configuration des sous-répertoires de /nfs :

    • {{{# fichier /etc/auto.nfs

repertoire1 -fstype=nfs,intr,rsize=8192,wsize=8192,proto=tcp serveur1:/repertoire1 repertoire2 -fstype=nfs,intr,rsize=8192,wsize=8192,proto=udp serveur2:/un/autre/repertoire2 }}}

Et c'est tout ! A partir de ce moment, /nfs/repertoire1 et /nfs/repertoire2 seront montés sur demande, et démontés au bout d'une heure de non-utilisation. Très pratique et très propre !

Montage depuis le fstab

Avec /etc/fstab le montrage sera permanent. Inconvénients :

  • le montage est fait systématiquement, même quand le répertoire n'est pas utilisé : gaspillage de ressources ! Surtout dans le cas d'un paramètrage "tcp", par défaut sous ubuntu.
  • si le serveur NFS doit être redémarré au même moment que le client, le client sera bloqué jusqu'à la fin du démarrage du serveur. Le poste client aura aussi des difficulté a démarré en cas de problèmes sur le réseau. (le cas d'école étant une machine "A" qui monte une partition de la machine "B" dans son fstab, alors que "B" fait la même chose de son côté avec "A" : ça marche bien au cas par cas, et plus aucune des deux machines ne pourra démarrer aprés une coupure electrique générale)

Si on veut rendre un montage NFS permanent, on peut l'indiquer dans le fichier /etc/fstab :

  • # (... extrait de /etc/fstab ...)
    # <file system> <mount point>   <type>  <options>                                <dump>  <pass>
    serveur:/home   /point/de/mnt   nfs     rw,intr,rsize=8192,wsize=8192,proto=tcp  0       0

Mais franchement, pourquoi se priver d'un auto-monteur ?

Que faire lorsque "ça ne marche pas" ?

Vérifications à faire côté client

  • automount est-il bien actif (et je ne vous parle pas si vous n'utilisez par automount dans votre CNF)

  • cohérence entre le fichier /etc/auto.master et les fichiers de table (/etc/auto.nfs pour les postes configurés avec le PaquetAufDesktop.

  • Que donne l'accés direct au répertoire en automount en ligne de commande ? Par exemple : cd /nfs/home

  • Vérifier, si le repertoire apparait, qu'il posséde bien les droits et propriétaires attendus : ls -lsd /nfs/home (-d pour voir le répertoire lui-même, et non son contenu)

  • vérifier que les uid/gid côté client et serveur sont bien synchrone (id mauvais.gringo doit donner le même résultat sur le client nfs et sur le serveur)

  • Si on essaye de monter la partition "à la main", quels sont les messages d'erreur ?

# mount -t nfs le-serveur-nfs:/home /mnt
mount to NFS server 'le-serveur-nfs' failed: server is down.
  • les logs ? /var/log/messages, /var/log/daemon.log

/var/log/messages:Nov 23 09:31:23 poste-client kernel: nfs: server 111.222.111.222 not responding, still trying
/var/log/messages:Nov 23 09:39:09 poste-client kernel: nfs: server 111.222.111.222 OK
  • le serveur est-il bien accessible via le portmapper ?

~# rpcinfo -p un-serveur-pas-nfs 
rpcinfo: ne peut contacter l'aiguilleur de ports: RPC: erreur système sur l'hôte cible - Connexion refusée
~# rpcinfo -p un-vrai-serveur-nfs
   program no_version protocole  no_port
    100000    2   tcp    111  portmapper
    100000    2   udp    111  portmapper
    100003    2   udp   2049  nfs
...
  • Vérifier les exports, vus du côté client :

# showmount -e un-serveur-nfs
Export list for nfs:
/home           10.196.0.0/20,192.168.0.0/16
/home2          10.196.0.0/20,192.168.0.0/16
/srv/nfs/ubuntu 10.196.1.0/24,192.168.0.0/16

Passage par des règles iptables

Voilà, vous avez votre serveur NFS qui fonctionne. Cependant, vous avez des règles iptables sur le chemin, ou quelque part sur votre réseau, et NFS utilise des ports dynamiques pour dialoguer. Il est alors possible de configurer NFS ainsi:

# /etc/default/nfs-common
 STATDOPTS="--port 32765 --outgoing-port 32766"

# /etc/default/nfs-kernel-server
 RPCMOUNTDOPTS="-p 32767"

# /etc/default/quota
 RPCRQUOTADOPTS="-p 32769"

De plus vous avez toujours portmap en communication sur le port 111 et le démon nfsd sur le port 2049 par défaut.

Il reste à créer ce fichier:

# /etc/modprobe.d/options.local
 options lockd nlm_udpport=32768 nlm_tcpport=32768

Enfin vous n'avez plus qu'à écrire vos règles iptables en autorisant le passage sur les port 111, 2049 et 32765:32769 en tcp et udp.

Vérifications à faire côté serveur

(à finir demain, je fatigue un peu, là...)

NFS (dernière édition le 2011-02-07 18:28:35 par JeanChristopheAndré)