Infrastructure matérielle

Asterisk ne consomme pas excessivement de ressources. Sur une petites implantation (jusqu'à 5 employés) il peut être placé sur une machine effectuant d'autres opérations. Idéalement, il faut l'installer sur une machine virtuelle, OpenVZ étant la solution de virtualisation conseillée.

Note : si vous devez installer du matériel spécifique à Asterisk comme une carte TDM pour liaison avec la téléphonie classique, il faudra sans doute une machine physique dédiée, "non virtuelle".

Le système d'exploitation doit être Debian GNU/Linux 4.0, c'est-à-dire Etch. Comme les paquets Asterisk que nous installons sont des rétro-portages (backports), il est préférable que le système soit dédié à Asterisk et ne fasse rien d'autre.

Infrastructure réseau

Il s'agit de l'infrastructure conseillée, vous êtes libre de trouver mieux ou de faire autrement si vos pratiques ou votre configuration vous l'impose.

La machine doit disposer d'une adresse IP publique, on la place donc en générale sur la DMZ.

La machine doit :

Si votre DMZ est en IP privée (à éviter si possible) : ajoutez un DNAT vers la machine pour le protocole IAX (4569/UDP). Il est possible de le faire aussi pour SIP, avec un noyau disposant des modules netfilter nf_conntrack_sip et nf_nat_sip. Il suffit alors de faire du SNAT sur 5060/udp et 5060/tcp. Mais cela rendra certainement délicat certaines liaisons SIP avec des clients "non standard" et vous privera sans doute de fonctionnalités futures telles que SIP+TLS.